« Il n’y a que deux manières d’agir dans la vie : par peur ou par amour *» - Éliminez vos peurs grâce aux fleurs de Bach


Paysage

Lorsque j’étais enfant, puis adolescente, je ne rêvais que de voyages, de vastes horizons, de rencontres.  Dans mon innocence et ma naïveté, le monde était pour moi sans danger. Les autres n’étaient pas des menaces et je me sentais en sécurité. 

Je me sentais capable de vivre en toute autonomie, faisant confiance aux gens et à ma bonne étoile. 

Je n’avais peur de rien.  À 10 ans, il m’arrivait de partir en escapade sans prévenir personne.  Juste en sortant par la porte de la maison. Sans avoir l’impression de faire quelque chose de mal ou de désobéir.  Des moments de liberté totale, dans la nature bienveillante ou chez des amies de classe !

J’étais bien sûr loin d’imaginer l’angoisse de mes parents se rendant compte de mon absence.

À cette époque, pas de téléphone portable, même pas de téléphone à la maison. 

Jamais je ne me suis sentie en danger et je faisais confiance à tout le monde.

À mon retour à la maison, j’entendais la description d’un univers que je ne connaissais pas : on enlevait des enfants, on leur faisait du mal (bien sûr, on ne m’expliquait pas de quels sévices il s’agissait), on pouvait tomber dans un trou, être renversé par une voiture, se faire mal et ne pouvoir appeler du secours … et bien sûr mourir.

Ce monde, je ne l’avais jamais rencontré et même jamais vu à la télévision puisqu’on n’en avait pas.

La peur de mes parents était bien palpable. Elle s’est bien vite transformée en règles strictes sur mes sorties et je me suis retrouvée dans une sorte de prison. Les seules activités autorisées étaient l’école, les mouvements de jeunesse et la lecture.   Parfois, j’avais le droit d’aller faire un tour à vélo dans les campagnes mais toujours accompagnée de mon jeune frère pour me surveiller. 

J’ai quand même continué de temps en temps à m’évader : tôt le matin pour accompagner le fils du fermier aux moissons ou pour aller retrouver mon « fiancé » par une nuit magique enneigée et éclairée par la lune.

Au fond de moi, toujours cette envie de liberté totale.  Si bien qu’à dix-huit ans, je prenais mon envol grâce à un bébé dans mon ventre.  Je me sentais prête à l’élever, à vivre en couple, à entretenir une maison, à travailler.  Et c’est ce que j’ai fait. 

Puis, une des plus grandes menaces pour la vie a fait irruption : la mort.  Elle m’a enlevé mon bébé après huit mois de joie et de bonheur. 

Une lame m’a fendue en deux instantanément et du plus profond d’un lieu inconnu de mon être, les peurs ont commencé à émerger :

  • peur de ne pas avoir d’autre enfant,
  • peur d’avoir commis une erreur impardonnable,
  • peur de perdre mon mari,
  • peur de ne pas être à la hauteur d’être mère,
  • peur que cela se reproduise.

Surtout, peur de ces émotions qui m’envahissaient du matin au soir, peur d’être englouties pas elles, peur de ne pas les supporter :

  • peur de me suicider,
  • peur de noyer dans mes larmes,
  • peur de la nuit et de ses cauchemars,
  • peur de forces invisibles,
  • peur des paroles blessantes des autres,
  • peur de ne plus jamais être heureuse,
  • peur de ma colère, de ma jalousie
  • peur de ne pas savoir faire bonne figure
  • peur que le monde ne soit pas ce que j’imaginais
  • peur de rester dans cette sensibilité à fleur de peau
  • peur de ne plus oser faire de choix
  • peur de ne pas supporter le manque
  • peur de m’échapper dans la folie
  • peur de ma négativité et mon pessimisme
  • peur de ma solitude de mère désenfantée
  • peur de mon désespoir
  • peur de mon hypersensibilité
  • peur de ne pas être à la hauteur

Elles sont sorties en vrac, sans ordre d’importance et ont commencé à diriger toute ma vie.  En fait, c’est comme si d’un seul coup, j’avais été projetée dans la réalité de la vie sur terre.  Je rencontrais le monde des adultes, de mes parents.

J’ai affronté toutes mes peurs une par une pendant des années mais à quel prix !

À cette époque, je ne connaissais pas les fleurs de Bach, ni aucune technique de gestion des émotions. Je n’étais pas prête non plus à accepter de l’aide.  Je voulais gagner ce combat moi-même, comme un super-héros.

Les livres mon beaucoup aidée notamment « Conversations avec Dieu » de Neal Donald Walsch.

Notamment cette phrase : « Il n’y a que deux manières d’agir dans la vie, par peur et par amour ».

Si j’avais connu les fleurs de Bach, j’aurais eu les outils pour retrouver cette tranquillité intérieure, cette sécurité que j’avais connues jusque-là.

Pour ceux qui ne connaissent pas les fleurs de Bach, un petit résumé : les fleurs de Bach sont des élixirs floraux (des solarisations de fleurs) permettant de diminuer les émotions en excès et de faire recirculer leur énergie dans notre corps-esprit.  Pour en savoir plus sur leurs bienfaits, vous pouvez acheter à petit prix tous les articles déjà parus dans Présence-Magazine. 

Le Docteur Bach était un médecin proche des gens. Il s’était bien rendu compte que la peur empêchait les gens d’accéder à leur sérénité. Pire, qu’elle était néfaste pour la santé à long terme. Il a répertorié cinq fleurs pour des peurs spécifiques. 

 

Dans le fond, qu’est-ce que la peur ?

J’ai remarqué dans ma pratique de thérapeute, que la plupart des gens n’aiment pas utiliser le mot « peur » : ils utilisent le mot « stress » qui n’est, dans le fond, qu’une accumulation de peurs.

La peur est une réaction normale de l’humain : nous nous mettons en état d’alerte pour évaluer si une situation ou une personne est dangereuse pour nous. Nous pouvons alors avoir trois types de réactions : la fuite, l’attaque ou la paralysie (faire le mort). La peur a servi aux humains à se maintenir en vie depuis la nuit des temps.

Bien sûr, nous n’avons plus à combattre des animaux dangereux ou faire face quotidiennement à la loi du plus fort prévalant dans la nature.

Malgré que notre environnement ne soit plus infesté d’ennemis et d’animaux sauvages, nous gardons cette capacité primitive de nous mettre immédiatement en éveil.

Lorsque nous conduisons par exemple, nous nous plaçons en état d’alerte. Cette mise sous tension va garantir que nous faisons suffisamment attention sur le trajet pour nous amener à bon port. Quand la circulation est fluide, nous ne le ressentons même plus : notre inconscient a classifié les situations potentiellement dangereuses et nous passons presque en « pilote automatique ».

Ne nous est-il jamais arrivé de rater la bonne sortie d’autoroute, perdu que nous étions dans nos pensées ?

Par contre, lorsque la circulation est dense, notre état de stress s’intensifie et se prolonge, fatigant notre corps.

Lorsque les situations perdent de l’intensité, la peur (le stress) diminue ou disparaît, le corps peut alors se relâcher et reprendre un niveau de fonctionnement normal.

Mais la peur n’est pas uniquement provoquée par l’environnement : comme notre inconscient ne fait pas la différence entre la réalité et notre pensée, que nos pensées provoquent des émotions, que nos émotions génèrent des manifestations physiques, il suffit d’avoir à l’esprit des situations stressantes pour que ce stress s’active sans intervention extérieure.

Penser ne pas être à la hauteur d’une tâche, imaginer une situation que nous n’avons jamais vécue, comme un rendez-vous dans un endroit où nous ne sommes jamais allés, penser à la masse de dossiers à régler aujourd’hui, penser à être à l’heure pour récupérer les enfants à l’école alors que nous sommes déjà en retard, penser à cette rencontre professionnelle qui va peut-être changer le cours de notre vie….

Nous passons notre journée à inventorier et à ressentir les effets de ces pensées stressantes.

Et le corps n’a pas l’occasion de se reposer car nous entretenons la pensée de ces milliers d’inquiétudes permanentes.

Cela peut-être encore pire : lorsque le corps et l’esprit arrivent à saturation, tout peut devenir une montagne. Nous sentons alors notre capacité à gérer les situations diminuer furieusement, les angoisses apparaissent. C’est le niveau supérieur du stress.

Nous ne pouvons alors même plus contrôler nos pensées, ni nos émotions et sensations. Nous entretenons des scénarios catastrophes. Sauf que : la plupart d’entre eux ne se produiront pas et que nous allons faire souffrir notre corps inutilement.

« Ma vie a été remplie de terribles malheurs, dont la plupart ne se sont jamais produits »

Michel de Montaigne

Bien sûr, nous pouvons lutter tout seul.e.s comme des grand.e.s.  et user notre corps inutilement. Les méfaits du stress sur la santé physique et psychique ne sont plus à démontrer. 

Mais il est plus simple de s’aider par des méthodes naturelles et sans danger.

Quelles fleurs de Bach pour quelles peurs ?

Nous avons déjà vu qu’il existait une composition florale pour les stress intenses dans l’article « Un secouriste dans votre poche » : le remède de secours (Rescue, SOS, SaveMe,… suivant les marques).

Cette préparation contient ROCK ROSE, l’hélianthème.  Une petite fleur jaune courageuse qui pousse dans les montagnes.  Elle permet d’apaiser les peurs paniques comme avoir échappé à un accident de voiture, à un attentat ou après une grosse chute ou un chien qui nous a surpris.e.s par ses aboiements.  Les grosses peurs qui nous coupent bras et jambes, qui font sortir notre cœur de notre poitrine.

Photo : Enrico Blasutto

Le Docteur Bach a encore choisi quatre autres fleurs pour apaiser les peurs :

RED CHESTNUT – Le marronnier rouge

La peur pour ceux que nous aimons. Conseillée à toutes les parents inquiets (de manière justifiée ou non). Elle aurait été d’une grande utilité pour mes parents et m’a beaucoup aidée avec mes enfants et petits-enfants ! Cette fleur ne nous enlève pas notre vigilance de parents.  Nous confondons trop souvent vigilance et inquiétude. 

ASPEN – Le peuplier tremble

Photo : Magnus Manske

Les peurs non identifiées : comme si une menace allait s’abattre sans qu’on puisse déterminer quoi, les mauvaises ambiances dans des lieux particuliers. Ces peurs se manifestent par des mauvais pressentiments, des malaises indéfinissables.

MIMULUS – La mimule

Les peurs identifiées : j’ai peur de l’avion, des chiens, des cambrioleurs, de la mort, du futur, de ne pas être à la hauteur. Dès que vous pouvez compléter la phrase « J’ai peur de… », vous pouvez utiliser Mimulus.

CRAB APPLE – Le Pommier sauvage

Une peur particulière : celle de tomber malade.  Peur des microbes, de l’impureté, de la saleté, des maladies qui traînent.  Cette peur peut se manifester dans sa phase aigüe par un comportement maniaque, voire des tics et des tocs. 

Avec ces 5 fleurs, beaucoup de peurs sont déjà couvertes. 

Néanmoins, on raconte que les fleurs étaient jalouses de MIMULUS, identifiée comme LA fleur qui soigne toutes les peurs.  Dès lors, chacune d’entre-elles a voulu aussi prendre sa part de peur. Et c’est ainsi que d’autres fleurs peuvent prendre le relais une fois que les peurs principales ont été soulagées.  Mais ça, c’est une autre histoire…

Nous sommes comme un oignon : notre essence profonde, notre moi confiant a été enfoui sous les couches de protections que nous avons accumulées au fil de nos expériences, de notre histoire familiale, de notre ressenti. 

En éliminant une couche après l’autre, grâce aux fleurs de Bach entre-autre, je peux maintenant reconnecter à la petite fille joyeuse et libre qui se sauvait au soleil levant pour moissonner les champs de blé avec le fils du fermier.   

Chaque fois que nous agissons, posons-nous la question « Est-ce que je le fais par peur ou par amour ? » et si la réponse est « Par peur », plongez dans votre collection de fleurs de Bach pour qu’il ne reste qu’une réponse : « Par amour ».

 

*« Conversations avec Dieu » de Neal Donald Walsch


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