Du corps à l’âme : le chemin des fleurs de Bach


Cet article est paru dans le n°2 de Présences-Magazine

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« Par lui-même, privé de communion avec le spirituel, le corps est une coquille vide, un bouchon de liège sur les eaux. Mais lorsque l’union est réalisée entre le corps et l’Esprit (avec un grand E), la vie devient joie, aventure extrêmement enrichissante, voyage vers le bonheur, la santé et la connaissance. » 
Edward Bach – « Les 12 guérisseurs »

 

Alors, comment faire cette union entre le corps et l’Esprit ? C’est ce que le Docteur Bach a finalement découvert et que vous allez pouvoir lire dans la suite de cet article.

Avant de nous lancer dans cette expédition, un petit rappel à propos des fleurs de Bach et de leur utilisation. 

Les fleurs de Bach sont des élixirs préparés à base de fleurs, conservés dans de l’alcool, proposés en gouttes ou en spray.  Ils ont la propriété d’apaiser les émotions et les comportements excessifs : colère, jalousie, pétage de plomb, peurs en tous genres, culpabilité, etc…

Depuis plus de 30 ans, en tant que psychothérapeute, j’accompagne principalement des personnes en deuil. Le deuil altère la confiance en soi, provoque une perte de repères, de sens, une grande désorientation.

Travaillant avec la police fédérale belge, j’interviens dans des situations dramatiques de mort violentes : accidents de la route, agressions, suicide, meurtres. Face aux émotions intenses vécues par mes clients, j’avais besoin de trouver un remède efficace pour les apaiser rapidement en séance et bien sûr hors de mon cabinet. C’est ainsi qu’après avoir découvert le Rescue® (Save Me®), une composition florale du Docteur Bach pour apaiser presque instantanément les émotions extrêmes, je me suis intéressée à cette méthode.

J’ai commencé par découvrir que Bach était le nom d’un médecin. Une de mes filles me gronde chaque fois que je l’explique en conférence… Elle me dit que je ne suis pas obligée d’étaler mon inculture… Pourtant c’est le cas, je n’avais jamais entendu parler du Docteur Bach. Heureusement, malgré cela, les fleurs fonctionnaient quand même !

Tout le monde ne sait pas que « Poubelle » est le nom de l’inventeur des poubelles pour se servir d’une poubelle !  (Eugène Poubelle, Préfet de la Seine né en 1884.  Soit, 2 ans avant la naissance d’Edward Bach).  Passons…

Ensuite, j’ai affiné mon apprentissage pour continuer l’accompagnement de mes clients. Une fois passé l’état de choc du début du deuil, de nouvelles émotions apparaissent. Les fleurs de Bach s’adressent à toutes nos émotions d’humain, pas uniquement à celles du deuil.  Il est donc important de restaurer un fonctionnement normal et de retrouver le chemin de la guérison intérieure.

Je me suis alors intéressée à la philosophie qui sous-tend les découvertes du Docteur Bach.

Il l’expose dans ses écrits : « Soigne-toi toi-même » et « Vous souffrez par vous-même ». La voici exposée en quatre points.

Nous avons tous une mission dans la vie inspirée par notre nature profonde :

Edward Bach croit en la réincarnation.  Il pense que nous sommes sur terre pour « une journée d’école » qui nous sert à effacer les erreurs commises dans des vies antérieures.  Ainsi, nous nous rapprochons de la perfection de Dieu.  Point n’est besoin ni de croire en la réincarnation ni en Dieu.  Au fond de nous en effet, existe un appel profond à donner un sens à notre vie pour atteindre notre accomplissement. Peu importe la forme qui nous conduit à notre épanouissement personnel : s’occuper d’une famille, se consacrer aux autres, faire du sport, de la méditation, embrasser une carrière sociale ou politique, etc....  Simplement, vivre heureux.  Il suffit de laisser parler notre voix intérieure, notre intuition, la partie « divine » en nous et laisser guider.

Nous savons que nous sommes dans notre mission quand nous éprouvons de la joie et de la légèreté :

La joie et la légèreté devraient être notre guide intérieur, notre boussole.  Si nous éprouvons autre chose que cette joie et cette légèreté, c’est que nous avons perdu le lien avec notre moi profond. Or, à cause de notre quotidien d’homme moderne, nous sommes plus souvent dans les préoccupations, les soucis, les inquiétudes, le surmenage que dans la joie et la légèreté.   Cela signifie d’emblée que nous sommes la plupart du temps déconnecté de notre état naturel de bien-être. Regardons les petits enfants vivre autour de nous : le plaisir et la joie de vivre les animent la plupart du temps.

Si nous nous déconnectons de notre moi profond, le mal-être, voire la maladie intervient.

Malheureusement, les circonstances de la vie depuis notre naissance, entraînant la construction de notre ego parasitent la communication avec cette partie « connectée » de nous.

Notre Soi, notre Âme, notre Moi Profond, notre Guide Intérieur, peu importe comment vous le nommez, communique avec nous par l’intermédiaire de nos émotions.  Elles sont notre boussole intérieure : le bon cap c’est la joie et la légèreté. Tant que nous sommes connectés à notre petit moi, nous sommes aux prises avec notre ego qui n’a qu’une mission : s’imposer pour survivre. Et pour cela, il utilise tous les moyens pour éviter la mort : l’Autre est un ennemi à combattre.  La conséquence : tant que nous sommes dans le contrôle de la situation, tout va bien. Une fois que nous perdons le contrôle, la peur, l’angoisse, la dépression et tout le cortège des maladie psychologiques s’installent.  À moins que le corps ne nous ait lâché entre-temps.  

Il n’est plus nécessaire de prouver qu’il existe un lien évident entre notre vie stressante et les maladies de notre temps ainsi qu’entre nos émotions mal gérées et notre état de santé.

La Nature (les 38 fleurs choisies par Bach) possède les vibrations nécessaires pour nous reconnecter.

Nous sommes faits d’énergie au niveau subatomique de nos cellules. Nous sommes de l’énergie, baignant dans de l’énergie. Les fleurs agissent au niveau vibratoire. 

« L’action de ces remèdes est d’élever nos vibrations et d’ouvrir nos canaux à la perception de notre Moi Spirituel, pour inonder notre personnalité avec la qualité particulière dont nous avons besoin, et nous nettoyer de l’erreur qui cause notre souffrance. Ils sont capables, comme de la belle musique, ou toute autre chose grandiose qui nous élève et nous inspire, d’élever notre véritable nature et de nous rapprocher de notre âme et par là-même de nous apporter la paix et nous enlever nos souffrances. »

Edward Bach dans « Vous souffrez par vous-même »

 Si vous avez du mal avec cette notion, il suffit de vous imaginer dans une pièce peinte en rouge et ensuite dans une pièce peinte en bleu pâle.  Au bout d’une journée, vous sortirez de ces pièces avec un niveau d’énergie tout à fait différent.  Vous pouvez aussi faire l’expérience avec du hard Rock et un morceau de Mozart.  Ou en regardant l’image d’un couteau ensanglanté ou d’un ours en peluche. Pourtant, rien de concret n’est entré en contact avec vous. Il ne s’agissait que d’énergie.

Notre comportement face à notre mal-être et la description que nous en faisons donne l’indication de la fleur à utiliser.

C’est en observant nos émotions et sentiments lorsque nous sommes malades ou dans notre peau que nous pouvons trouver la fleur qui convient pour les rééquilibrer et retrouver le chemin de la joie et de la légèreté.   Pour nous reconnecter, il suffit donc d’écouter notre corps et de supprimer les interférences qui nous empêchent nous connecter à notre Âme.

 

Les émotions sont notre GPS. Et nous avons programmé ce GPS en fonction du but que nous voulons atteindre.

Malgré tout, même avec un GPS, nous nous perdons parfois :

  • La musique va trop fort : il y a trop d’interférences dans notre vie, notre mental nous parasite. Notre mental est un des créateurs de nos émotions. Sans même de lien avec la réalité, il rejoue des situations qui engendrent à nouveau des émotions liées à ces événements. Il nous coupe de la réalité de l’instant présent où nous sommes en sécurité et en paix la plupart du temps.
  • Nous sommes absorbés dans une conversation : nous accordons trop d’importance aux autres. Nous nous détournons de notre voie en écoutant l’avis des autres ou en voulant leur faire plaisir. Ou au contraire, nous voulons leur imposer notre mode de pensée. Nous voulons à tout prix avoir raison comme si notre vie en dépendait. Combien de conflits et de blessures seraient évités si simplement nous acceptions que chacun a le droit d’avoir sa propre vision du monde ou ressentir ce qu’il ressent ?
  • Nous ne mettons pas le son : nous n’écoutons pas notre intuition. La plupart d’entre-nous avons même des difficultés à croire que nous avons une intuition. En effet, dans un monde dirigé par la rationalité depuis le siècle des Lumières, l’irrationnel est connoté négativement : il est trop émotif – c’est un artiste - c’est un sorcier – c’est un illuminé…. Notre intuition n’a rien de logique et nous avons peur qu’elle nous égare.
  • Nous estimons que le GPS se trompe : notre ego a peur et nous oblige à tout contrôler. Tous nos comportements sont liés à cette peur de notre ego de perdre « notre » identité. Or, il faudrait le considérer comme un allié. C’est grâce à lui que nous sommes en mesure de vivre dans le monde matériel et de sentir notre existence propre par rapport aux autres. Tous les comportements que nous adoptons sont pour lui le meilleur moyen de nous protéger de quelque chose qu’il considère comme plus grave pour lui. Cependant, notre ego n’a que la maturité d’un enfant de 4-5 ans. Il s’est construit sur base des expériences de notre enfance et des conclusions que nous avons tirées de notre vécu de l’époque.  
  • Nous croyons connaître un autre chemin : nous nous fions à nos expériences passées et reproduisons les mêmes schémas ou nous nous fions trop aux autres. Notre ego dont le comportement est inconscient, a besoin de sécurité. Il utilise une petite balance « Plaisir-déplaisir » - « Peur – Sentiment de sécurité ».  Donc, s’il a déjà vécu cette expérience ou une situation similaire, il va la considérer comme « ok » puisqu’il n’en est pas mort. Par contre, si l’expérience est nouvelle, même si notre conscient la trouve plutôt positive (des vacances dans un nouvel endroit, par exemple), il peut nous proposer des solutions d’évitement quitte à tomber malade ou avoir un accident pour ne pas la vivre. Et si quelqu’un qui nous inspire la sécurité nous propose un autre choix, nous allons peut-être nous détourner de notre idée première.

Le Docteur Bach a découvert 7 comportements chargés d’émotions qui nous empêchent d’entendre notre GPS : les peurs, les incertitudes, l’intérêt insuffisant pour le présent, la solitude, l’hypersensibilité, l’abattement - le désespoir, le souci excessif du bien-être des autres.

Et découvert 38 fleurs classées dans ces catégories pour rééquilibrer ces émotions.

Les fleurs de Bach sont cet outil puissant qui nous aideront à vivre dans la joie et la légèreté à tous les moments de notre vie, à améliorer notre santé globale (physique – émotionnel - mental et spirituel), à transcender notre ego pour l’amener au Soi, à voyager de notre niveau physique au niveau spirituel et inversement. Bref, à parcourir le chemin de notre corps à notre âme. 

Beau programme, non ?

P.S. : Vous souhaitez agir maintenant… Voici 5 possibilités que je vous propose pour améliorer votre connaissance des fleurs de Bach et les utiliser pour vous-même et pour les autres

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