Adieu petit cheval, adieu mamy...


Poulain Irish cob dans un champ

 

Je ne le connaissais pas très bien. Un petit Irish Cob né cet été dans le troupeau de ma fille, en Normandie.  Un joli mâle prometteur, avec une robe couleur sable. J'ignore le nom de cette couleur et lui s'appelait Nodlaigh. 

Puis, en trois jours, il a attrapé une infection pulmonaire et il s'est senti glisser sur la pente de l'au-delà des chevaux. 

Pourtant, on a tout essayé, de près ou de loin, avec toutes nos méthodes de sorcières pour seconder le vétérinaire.   

Bien sûr, on lui a donné du Rescue, le remède de secours du Dr. Bach. On lui a envoyé de bonnes ondes et donné tous les soins dont il avait besoin. Nous, on ne lâchait pas, on espérait, on cherchait encore dans nos boîtes à outils pour essayer de le sauver.  

Ça glissait trop et hier matin, il a respiré une dernière fois l'air d'amour tout autour de lui et il est parti galoper dans les nuages.  

Et nous on ne lâchait toujours pas : j'aurais dû faire ceci, j'aurais dû penser à ça, j'ai trop traîné, je ne me suis pas rendu compte. 

Je ne la connaissais pas très bien. C'était l'autre mamy de ma dernière petite-fille, chez ma fille au troupeau. Le lundi c'était le jour des mamys via messenger.  Et quand j'étais présente en Normandie, je rencontrais l'autre mamy à travers les ondes. 

C'était une mamy qui ne lâchait pas non plus : son combat avec un crabe mortel était perdu d'avance. Mais elle tenait bon. Un jour de plus et encore un autre.  

Même à la toute fin, quand le toboggan est fini, elle s'accrochait. Elle souffrait, elle n'arrivait plus à son souffle, elle était agitée. 

Alors, on lui a donné du Rescue, le remède de secours par excellence et Sweet Chestnut, le châtaigner.   

"Pour ces moments que certaines personnes vivent où l’angoisse est si grande qu’elle semble insupportable. Quand l’esprit ou le corps se sent comme s’il était arrivé à l’extrême limite de son endurance et qu’il doit maintenant se rendre. Quand il semble ne rien rester d’autre à envisager que la destruction et l’anéantissement."

Edward Bach

Même si l'angoisse n'est pas aussi grande et aussi terrible que celle décrite par le Dr. Bach, on peut utiliser Sweet Chestnut dans les situations où on ne lâche rien, où la tension devient intense parce qu'on ne sait pas accepter la réalité des événements rencontrés. 

Je l'appelle "la fleur du rond-point sans sortie".  

Et pour tous les reproches qu'on se fait quand on ne sait pas résoudre l'équation de la vie, on peut prendre Pine, le Pin, la fleur qui transforme la culpabilité en responsabilité assumée.   

Bon, c'était pas très gai comme post. Mais c'est la Vie. La mort n'est pas le contraire de la vie : la naissance est son commencement et la mort sa fin, en tout cas pour notre perception en 3 dimensions. 

Profitez de chaque instant, il passe si vite et ne revient jamais ! 


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